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Qu’est-ce que le SOAR ?

30 mai, 2025

Commençons par déchiffrer l’acronyme. SOAR : Security Orchestration, Automation and Response (Orchestration, automatisation et réponse en matière de sécurité). Essayons de nous imaginer, précisément, un orchestre pendant qu’il exécute une symphonie : chaque instrument joue sa partition consciencieusement et impeccablement, mais c’est seulement grâce au chef d’orchestre que l’ensemble des partitions jouées se transforme en musique.

Maintenant, pensons à tout ce qui concerne la sécurité informatique en entreprise : antivirus, pare-feu, outils de surveillance, équipes d’analystes… Tous sont indispensables, certes. Mais sans un « chef d’orchestre » qui coordonne chaque intervention, le résultat risque d’être très peu ordonné et stucturé. Et quand la sécurité de toute une infrastructure informatique est en jeu, la marge d’erreur doit être pratiquement égale à zéro ; ou, tout au moins, c’est ce à quoi l’on doit tendre.

C’est là qu’entre en scène le SOAR (Security Orchestration, Automation and Response). Un système qui ne se limite pas à détecter les menaces, mais les gère de manière automatisée, structurée, intelligente ; et qui peut s’intégrer de manière synergique avec l’ITSM pour garantir un niveau de résilience supérieur.

Dans cet article, nous verrons en détail ce qu’est le SOAR et comment il fonctionne ; quels en sont les bénéfices concrets pour les entreprises ; comment il s’intègre avec les procédures ITSM pour une défense vraiment solide et adaptée à chaque type d’entreprise.

Qu’est-ce que le SOAR ? Une définition opérationnelle.

Allons droit au but : qu’est-ce que le SOAR ? De quoi s’agit-il, concrètement ?

On parle de SOAR pour désigner une plateforme conçue pour aider les équipes de sécurité à détecter et analyser les incidents puis y répondre de manière structurée, automatisée et documentée. En d’autres termes, il s’agit d’un outil qui ne se limite pas à observer ce qui se passe (comme le font les systèmes SIEM classiques), mais qui agit, en coordonnant les réponses entre personnes, procédures et technologies.

Le SOAR reçoit des informations de dizaines de sources différentes (outils de surveillance, pare-feu, antivirus, systèmes d’authentification, endpoints, etc.) ; il analyse ces inputs, les corrèle, les compare avec des playbooks prédéfinis et, si nécessaire, il active automatiquement les actions de réponse : il peut isoler un dispositif du réseau, fermer une session suspecte, révoquer des accès, ouvrir un ticket informatique, envoyer des notifications à l’équipe, et bien plus encore…

Mais ce n’est pas tout. La valeur et la fonction du SOAR vont au-delà de la simple automatisation. Il peut :

  • standardiser les procédures de réponse en réduisant les erreurs et en garantissant la cohérence dans les actions ;
  • documenter chaque étape, ce qui est utile tant pour les équipes de sécurité que pour les besoins d’audit et de conformité ;
  • créer une collaboration fluide entre les équipes d’informatique et de cybersécurité, facilitant par là-même la gestion partagée des incidents.

Nous allons maintenant approfondir un peu plus notre connaissance de ce système, en analysant ce que nous pourrions définir comme les « trois âmes » du SOAR (selon les lettres qui composent l’acronyme).

Les trois âmes du SOAR : orchestration, automatisation, réponse.

1. L’orchestration :

C’est le cœur stratégique du SOAR. Ce qui permet de connecter tous les outils, dispositifs et procédures de sécurité dans un seul framework intégré. De cette manière, on crée un « centre de commandement » depuis lequel on peut surveiller et gérer chaque phase de la réponse à l’incident. Le SOAR est un véritable « chef d’orchestre », comme nous l’avons évoqué dans l’introduction.

2. L’automatisation :

Automatisation : un des mots-clés décisifs de la frontière entre technologique et numérique. Une frontière qui se déplace chaque jour un peu plus loin. Mais restons concrets et opérationnels, sans nous éloigner du propos de cet article. Grâce à des scripts et playbooks prédéfinis, le SOAR peut exécuter automatiquement une série d’actions quand il détecte une menace. Quelques exemples ? L’isolement d’un endpoint, la révocation d’une l’accréditation, l’ouverture d’un ticket informatique, les notifications à l’équipe SOC (centre des opérations de sécurité), et bien plus encore. Tout dépend de vos propres besoins et de la façon dont le système a été configuré.

3. La réponse :

Et nous voici parvenus au dernier aspect, qui est l’aboutissement des deux précédents. Un système SOAR efficace guide toute la procédure de réponse aux incidents de toute nature : de l’évaluation initiale jusqu’à la résolution et au rapport final. Chaque étape est documentée, traçable et optimisable. En somme, le point d’arrivée est aussi le point de départ d’un processus d’amélioration continue.

SOAR et ITSM : deux aspects qui se renforcent mutuellement

ITSM est l’acronyme d’IT Service Management (Gestion des services informatiques) : il s’agit de l’ensemble de procédures, d’outils et de bonnes pratiques qui permettent de gérer les services informatiques de manière structurée, efficace et orientée vers l’amélioration continue. En pratique, c’est l’architrave sur laquelle reposent toutes les opérations informatiques d’une entreprise.

Le SOAR, au fond, peut être vu comme une extension naturelle des logiques ITSM dans le domaine de la cybersécurité. Les deux approches partagent une vision procédurale et globale, et c’est précisément pour cette raison que l’intégration entre SOAR et ITSM représente aujourd’hui une des stratégies les plus efficaces pour affronter les défis modernes.

Pourquoi les intégrer ?

Le SOAR et l’ITSM, ensemble, créent une synergie pratiquement « naturelle ». Une synergie capable d’abattre les silos organisationnels, de garantir la conformité, de rendre l’infrastructure d’entreprise moins vulnérable et d’améliorer l’expérience utilisateur.

D’un côté, l’ITSM offre la rigueur méthodologique et la traçabilité indispensables pour gérer incidents et demandes ; de l’autre, le SOAR ajoute vitesse de réponse et automatisation intelligente dans la gestion des menaces.

Disons-le de manière encore plus pratique : dans l’expérience commune, beaucoup d’incidents de sécurité deviennent des incidents informatiques. Si un malware bloque un serveur, le Service Desk doit intervenir. Donc une réponse intégrée et coordonnée en amont entre informatique et cybersécurité est fondamentale, réduit les risques, optimise les temps de résolution et diminue les coûts.

Prenons un exemple : avec l’intégration SOAR-ITSM, l’identification d’une anomalie génère un ticket informatique automatiquement ; le playbook de réponse active des actions tant du côté sécurité que du côté informatique (comme la réinitialisation des mots de passe, l’application de correctifs, l’isolement du réseau). Chaque phase de cette procédure, enfin, reste documentée dans le système ITSM, ce qui facilite les audits et déclenche une dynamique d’amélioration continue.

Comment les intégrer ?

La réponse à cette question n’est pas (et ne peut pas être) univoque. Tout dépend de la physionomie de l’entreprise individuelle, des systèmes déjà en usage, des besoins et des objectifs.

Des solutions comme EV Service Manager prennent tout cela en compte et offrent une base parfaite pour chaque type d’intégration, avec des API ouvertes, des workflows automatisés et une assistance complète pour les procédures ITIL ; elles portent une grande attention à une implémentation « sur mesure » pour chaque entreprise.

Les principaux avantages d’un système SOAR.

Nous avons vu ce qu’est un SOAR (avec ses trois âmes) et pourquoi il est fondamental de l’intégrer avec l’ITSM. Nous avons déjà fait allusion aux avantages qui résultent de cette implémentation. Nous allons maintenant les énumérer clairement :

1. Une réponse plus rapide aux incidents.

Avec la réduction de la charge de travail manuelle, les analystes de sécurité peuvent se concentrer sur les cas les plus complexes. Le reste est géré automatiquement en quelques secondes.

2. La réduction des erreurs et des activités répétitives.

Grâce à l’automatisation, les tâches les plus répétitives et basiques (vérification IP, isolement machine, mise à jour tickets) sont exécutées de manière standardisée et sans marges d’erreur.

3. Une plus grande visibilité et un contrôle accru.

Chaque action est enregistrée, chaque événement est traçable. Cela permet un reporting précis, utile pour les responsables informatiques et les autorités de contrôle. Et utile surtout pour déclencher l’indispensable spirale d’amélioration continue.

4. Une meilleure collaboration entre équipe informatique et équipe de sécurité.

Le SOAR devient un « pont » entre les centres opérationnels de sécurité et les équipes d’IT Operations ; il favorise un échange structuré d’informations qui, en dernière analyse, mène à la résolution partagée et plus efficace des problèmes.

Quand et pourquoi adopter le SOAR ?

Concluons cet article en restant très concret. Et voyons en détail quand c’est vraiment le bon moment d’adopter le SOAR.

1. Le volume d’alertes est ingérable.

Si les centres opérationnels de sécurité reçoivent des centaines ou milliers de notifications par jour, le risque est que les menaces réelles se perdent parmi les faux positifs. Le SOAR aide à filtrer, classifier et gérer automatiquement les alertes, en allégeant la charge de travail humaine.

2. Les temps de réponse sont trop longs.

Chaque minute compte lors d’une attaque informatique. Quand la procédure de réponse dépend encore d’étapes manuelles, d’approbations par email ou de tickets gérés verbalement, on risque des retards fatals. Le SOAR accélère drastiquement l’intervention en automatisant les workflows.

3. Les procédures ne sont pas documentées ou standardisées.

Dans beaucoup d’entreprises, la gestion des incidents se fait de manière fragmentée. Chaque analyste suit sa propre méthode. Le résultat ? Discontinuité, inefficacité et difficultés de vérification. Avec le SOAR, chaque action est guidée par des playbooks prédéfinis, tracée et facilement vérifiable.

4. Il existe un besoin de conformité continue.

Pour des secteurs très réglementés comme le bancaire, la santé, les assurances ou l’Administration Publique, documenter et démontrer chaque action est fondamental. Le SOAR rend tout vérifiable : chaque log (historique d’événement), chaque décision, chaque automatisme peuvent être enregistrés facilement, avec un maximum d’attention porté à la conformité.

5. On veut passer d’une gestion réactive à une gestion proactive.

La valeur la plus précieuse du SOAR réside dans sa capacité à transformer radicalement l’approche de la sécurité : il s’agit non seulement de réagir aux attaques, mais de les prévenir. Un véritable changement de paradigme.

Conclusion :

Dans un contexte où les menaces informatiques se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiquées, le SOAR représente une réponse technologique et stratégique indispensable.

Et s’il est intégré avec les plateformes ITSM les plus évoluées, son potentiel croît de façon exponentielle : moins de stress pour les équipes, plus de protection pour l’entreprise.

FAQ

Qu’est-ce que le SOAR et quels problèmes résout-il ?

SOAR signifie Security Orchestration, Automation and Response (orchestration, automatisation et réponse en matière de sécurité). Il aide les entreprises à répondre plus rapidement aux incidents de sécurité, en automatisant les actions les plus répétitives et en améliorant la collaboration entre les équipes.

Quels sont les avantages de l’intégration avec l’ITSM ?

L’ITSM offre la rigueur méthodologique et la traçabilité indispensables pour gérer les incidents et les demandes, tandis que le SOAR ajoute vitesse de réponse et automatisation intelligente

Faut-il être une grande entreprise pour implémenter le SOAR ?

Non. Même des petites ou moyennes entreprises peuvent tirer avantage d’une approche SOAR, surtout si elles gèrent des données sensibles ou travaillent dans des secteurs très réglementés.

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